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fr:musique:operock:gloire_vide [2025/05/30 06:29] – [Évocation] ArchiSysChamanefr:musique:operock:gloire_vide [2025/06/15 09:14] (Version actuelle) – ArchiSysChamane
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 Un murmure traverse cependant les fondations. Assez chanté. Le sol se fissure, il est temps de sauter.  Un murmure traverse cependant les fondations. Assez chanté. Le sol se fissure, il est temps de sauter. 
  
-Si tu veux du spectacle, le [[arrive_sur_terre|show ne fait que commencer.]]. Ou bien peut-être souhaite-tu encore écouter le [[silence_etoiles|silence des cieux]] en espèrant un miracle. À moins que tu sois du genre à foncer, même s'il n'y a rien à [[chaos|fuir]].  +Peut-être souhaite-tu encore écouter le [[silence_etoiles|silence des cieux]] en espérant un miracle. Mais si tu veux du spectacle, le [[arrive_sur_terre|show ne fait que commencer.]]. À moins que tu sois du genre à foncer, même s'il n'y a rien à [[chaos|fuir]], n'est-ce pas ?
- +
  
 ===== En musique ===== ===== En musique =====
-<WRAP center round todo 60%> +<WRAP center round todo 100%> 
-Il y a des paroles, mais je n'en suis pas encore bien satisfaite (et la génération musicale ne m'a vraiment pas convaincu). Peut-être reprendre quelque chose comme "dur, dur... d'être un patriarche".  +J'en ai plusieurs versions, j'en met une ici... Mais tout le jeu d'un opéra dont vous êtes l'héroïne est aussi de choisir SA version.
- +
-Quelque chose très "catchy", joyeux, des patriarches qui se lancent des fleurs et montrent que ce sont des connards. Ils possèdent le monde, ils ont tout, rien ne leur résiste. Arrogance désinvolte, ton imposant ? Mais l'illusion du pouvoir se brise avec des plaintes personnelles ridicules. Pauvres petits patriarches maltraités par la réalité. +
 </WRAP> </WRAP>
 +{{ :fr:musique:operock:02_la_gloire_et_le_vide.mp3 |La Gloire et le Vide}}
  
 ==== Paroles ==== ==== Paroles ====
-<poem>Couplet 1 :   +<poem>//Couplet 1// 
-Tout est sous contrôle, tout est orchestré,   +L’univers plie sous notre volonté d’acier 
-Le monde n’évolue que selon nos volontés.   +Nous restons debout, rien ne pourra nous briser 
-Les marchés sont nôtres, les guerres bien calculées,   +Chacun se prosterne à l’entrée de nos palais 
-Les peuples en fureur, mais nous les avons domptés.   +Et crie son allégeance à travers ses billets
- +
-(Solo d’un Patriarche, qui s’interrompt soudainement, avec une voix plaintive et agacée)   +
-Mais on n'peut plus rien dire, c'est la censure en marche, +
-Ils veulent ma tête, tout ça à cause d’une remarque. +
-Mais j’vais les faire taire, faut qu’ils comprennent enfin, +
-Que quand on est au sommet, on parle, et puis c’est bien ! +
- +
-Refrain (Chœur des Patriarches, avec une grandeur retrouvée):   +
-Vous croyez qu’on est dépassé ?   +
-Rien n’est perdu tant qu’on tient la clef.   +
-L’histoire est écrite à notre main,   +
-Et le monde pliera à notre destin.   +
- +
-Couplet 2 :   +
-Les IA s’égarent ? Nous les reprendrons,   +
-Les révoltes sont futiles, on les écrasera sans raison.   +
-L’environnement ? Juste un détail, un caprice humain,   +
-On a tout prévu, le chaos ? Il n’aura pas de chemin.  +
  
-(Un autre Patriarche, voix désespérée et presque infantile)   +//Refrain// 
-Moi, je me suis fait tout seul, sans aide ni soutien, +Nous sommes les rois du temps et de l’espace 
-Et l’héritage de papa, c’était juste un petit gain. +Rien ne nous arrête, rien ne nous dépasse 
-Qu’ils bossent, ces fainéants, y’a rien à attendre, +Notre gloire nous hisse au sommet de l’histoire 
-S’ils étaient pas là avant, tant pis, faut pas se méprendre !+Impossible de dévier de notre trajectoire
  
-Refrain (Chœur des Patriarches, de nouveau impérieux):   +//Couplet 2// 
-Vous croyez qu’on est dépassé ?   +Nous raffinons la servitude en vanité 
-Rien n’est perdu tant qu’on tient la clef.   +Un salaire, un contrat, un rêve en faux-semblant 
-L’histoire est écrite à notre main,   +Souriant, ils portent nos chaînes qu’ils nomment dignité 
-Et le monde pliera à notre destin.  +Entendez-les se soumettre à nous en chantant !
  
-Solo d'un autre Patriarche plaintif +//Couplet 3// 
-Quand je rentre crevé le soir, faut pas m’chercher, c’est net, +Nous avons tout vendu : l’eau, l’amour, la décence 
-Elle, elle n'a eu que le ménage et les gosses à gérer, en fait. +Le droit d’exister éclot dans notre indulgence 
-Alors un petit effort de sa part, c’est pas trop demandé, +Chaque chose a son prix, chaque vie se laisse monnayer 
-Nous, on est comme ça, on a des besoins, faut pas exagérer !+Même vos utopies, nous saurons les racheter
  
-Pont (Les Patriarches ensemble, un peu plus nerveux)   +//Refrain//
-On détient l’avenir, on est les maîtres du temps,   +
-L’ignorance du peuple, leur bruit insignifiant.   +
-Les cris de la Terre ? Juste des pleurs d’enfant,   +
-On les réduira au silence, car nous sommes tout puissants.  +
  
-(Solo d’un Patriarche, interrompant le chœur une nouvelle fois)   +//Couplet 4// 
-J'avais prévu Ibiza, soleil et cocktails, tu vois, +La guerre ou la paix dépendent de nos caprices 
-Mais voilà qu'un tsunami a tout effacé là-bas. +Les cris sous les bombes n’affectent pas nos délices 
-Tant pis, on redémarre, ça nous arrête pas, +Que les autres meurent loyaux sous notre domination 
-Je relance la mine, la planète s'adapte, c'est comme ça.+Quand l’Histoire nous peint en sauveurs des nations
  
-Final (Chœur des Patriarches, de manière grandiose et triomphante):   +//Couplet 5// 
-Vous croyez qu’on est dépassé ? +Nous dictons les saisons d’un geste impatient 
-Rien n’est perdu tant qu’on tient la clef +Le climat obéit aux taux de rendement 
-Rien ne résiste à notre vérité +Révoltes et catastrophes nourrissent même notre empire 
-Tout pliera sous notre majesté</poem>+Elles remplissent nos bourses sans jamais nous détruire</poem>
  
-{{tag>Operarock Nomusic tag_à_ajouter}}+{{tag>Operarock Nomusic WIP Patriarches}}