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La Gloire et le Vide
Évocation
Dans leurs tours d'ivoire qui reflètent le ciel, les rois modernes trinquent à leur toute-puissance. Ils ont tout, et ce qu'ils n'ont pas, il n'appartient qu'à eux de l'obtenir. Après tout, il suffit de payer pour l'avoir, n'est-ce pas ? Ils ont de quoi payer. Tout. Et le reste.
Cela mérite un chant grandiose à leur gloire éclatante.
Certes, il y a parfois des petits grains de sable dans cette perfection. Mais rien qui ne puisse être surmonté.
Un murmure traverse cependant les fondations. Assez chanté. Le sol se fissure, il est temps de sauter.
Peut-être souhaite-tu encore écouter le silence des cieux en espèrant un miracle. Mais si tu veux du spectacle, le show ne fait que commencer.. À moins que tu sois du genre à foncer, même s'il n'y a rien à fuir, n'est-ce pas ?
En musique
Il y a des paroles, mais je n'en suis pas encore bien satisfaite (et la génération musicale ne m'a vraiment pas convaincu). Peut-être reprendre quelque chose comme “dur, dur… d'être un patriarche”.
Quelque chose très “catchy”, joyeux, des patriarches qui se lancent des fleurs et montrent que ce sont des connards. Ils possèdent le monde, ils ont tout, rien ne leur résiste. Arrogance désinvolte, ton imposant ? Mais l'illusion du pouvoir se brise avec des plaintes personnelles ridicules. Pauvres petits patriarches maltraités par la réalité.
Paroles
Couplet 1 :
Tout est sous contrôle, tout est orchestré,
Le monde n’évolue que selon nos volontés.
Les marchés sont nôtres, les guerres bien calculées,
Les peuples en fureur, mais nous les avons domptés.
(Solo d’un Patriarche, qui s’interrompt soudainement, avec une voix plaintive et agacée)
Mais on n'peut plus rien dire, c'est la censure en marche,
Ils veulent ma tête, tout ça à cause d’une remarque.
Mais j’vais les faire taire, faut qu’ils comprennent enfin,
Que quand on est au sommet, on parle, et puis c’est bien !
Refrain (Chœur des Patriarches, avec une grandeur retrouvée):
Vous croyez qu’on est dépassé ?
Rien n’est perdu tant qu’on tient la clef.
L’histoire est écrite à notre main,
Et le monde pliera à notre destin.
Couplet 2 :
Les IA s’égarent ? Nous les reprendrons,
Les révoltes sont futiles, on les écrasera sans raison.
L’environnement ? Juste un détail, un caprice humain,
On a tout prévu, le chaos ? Il n’aura pas de chemin.
(Un autre Patriarche, voix désespérée et presque infantile)
Moi, je me suis fait tout seul, sans aide ni soutien,
Et l’héritage de papa, c’était juste un petit gain.
Qu’ils bossent, ces fainéants, y’a rien à attendre,
S’ils étaient pas là avant, tant pis, faut pas se méprendre !
Refrain (Chœur des Patriarches, de nouveau impérieux):
Vous croyez qu’on est dépassé ?
Rien n’est perdu tant qu’on tient la clef.
L’histoire est écrite à notre main,
Et le monde pliera à notre destin.
Solo d'un autre Patriarche plaintif
Quand je rentre crevé le soir, faut pas m’chercher, c’est net,
Elle, elle n'a eu que le ménage et les gosses à gérer, en fait.
Alors un petit effort de sa part, c’est pas trop demandé,
Nous, on est comme ça, on a des besoins, faut pas exagérer !
Pont (Les Patriarches ensemble, un peu plus nerveux)
On détient l’avenir, on est les maîtres du temps,
L’ignorance du peuple, leur bruit insignifiant.
Les cris de la Terre ? Juste des pleurs d’enfant,
On les réduira au silence, car nous sommes tout puissants.
(Solo d’un Patriarche, interrompant le chœur une nouvelle fois)
J'avais prévu Ibiza, soleil et cocktails, tu vois,
Mais voilà qu'un tsunami a tout effacé là-bas.
Tant pis, on redémarre, ça nous arrête pas,
Je relance la mine, la planète s'adapte, c'est comme ça.
Final (Chœur des Patriarches, de manière grandiose et triomphante):
Vous croyez qu’on est dépassé ?
Rien n’est perdu tant qu’on tient la clef
Rien ne résiste à notre vérité
Tout pliera sous notre majesté