Là, dans le creux de la nuit, dans les échos des rêves, l'humanité lève les yeux et cherche des signes. Les prophètes se sont tous fourvoyés, les dieux ne répondent plus, et pourtant c'est un miracle de cette ampleur qu'il faudrait à présent. L’univers clignote sans âme. Chaque étoile est une promesse morte, seul le froid de l'abysse semble attendre les ruines de ce monde.
Nous avons espéré. Nous aimerions croire encore. Mais seul le silence répond. Dans cette nuit sans fin, seul notre chant résonne. La dernière prière d’un monde à bout de souffle.
Et parfois, le plus terrible est quand le silence est brisé. Qu'est-ce qui est le pire ? Ceux qui chantent leur gloire pour ne pas entendre la fin approcher ? Ou cette voix qui murmure dans le noir : “Il est temps d’entrer en scène”…
Un chant d’errance, à la fois beau et désabusé, comme une plainte collective.
[Verse 1] Regarde les villes sous les néons blêmes
Les ombres qui courent sans lever les yeux
Le vent porte des cendres, la mer monte à l’arène
Mais chacun continue, comme si c’était un jeu
[Chorus] Et les étoiles… restent muettes
Elles brillent sur nos ruines en secret
Elles ont vu les mondes naître et s’éteindre
Pourquoi parleraient-elles, cette fois ?
[Verse 2] Les écrans murmurent des promesses vaines
Les chiffres mentent, et les dieux se taisent
Les machines rêvent, les prophètes délirent
Et nul ne sait quel monde demain va s’écrire
[Chorus – Variation] Et les étoiles… rient en silence
Nous étions si fiers, si certains…
Nous pensions avoir dompté le ciel
Mais nous ne sommes rien
[Bridge] On a marché sur la Lune, on a défié l’espace
Mais sous nos pieds, la terre s’efface
On parle, on crie, on vote, on tue
Mais qui écoute encore… au-dessus ?
[Final, whispering] Les étoiles regardent
Elles attendent
Elles n’ont jamais eu besoin de nous